Février 2020, le comédien et humoriste Thomas Poitevin lance le compte Instagram Les perruques de Thomas où l’on suit les monologues désopilants de personnages perruqués. 92 000 abonnés et un confinement plus tard, Thomas Poitevin et son irrésistible galerie d’anti-héros névrosés passent de l’écran à la scène.
Une grande table garnie de perruques, quelques accessoires, un grand miroir : Thomas change de tête à vue et se lance dans une nouvelle micro-fiction. Il y a Caro, la parisienne en pleine crise existentielle, Daniel Pelletier, le papy bougon, Laurence, l’hyperactive dévouée corps et âme aux compagnies de la Scène nationale L’Étanol (en préfiguration depuis 20 ans), et aussi Hélène Saint Guy, Jordan, Domi-Dominique…
Qu’elles parlent beaucoup ou peu, qu’elles passent en coup de vent ou se déploient comme des tempêtes, toutes ces perruques sont uniques, drôles, touchantes, complètement paumées et obstinément humaines.