Des colliers de dentales du Néolithique aux bracelets de l’âge du Bronze, des fibules gallo-romaines aux plaques-boucles mérovingiennes, l’art de la parure en archéologie témoigne d’une diversité des formes et des matériaux.
Il évolue au fil des siècles pour laisser apparaître une technicité de plus en plus aboutie et maîtrisée. Découverts dans le département des Deux-Sèvres, de manière fortuite ou lors de chantiers de fouilles, ces bijoux et objets de prestige ont été mis au jour dans un contexte funéraire ou sont issus de dépôts votifs.
Au-delà de leur aspect esthétique, les éléments de parure constituent bien souvent des signes de reconnaissance, révélateurs du statut social de l’individu, de son âge, son genre ou encore son appartenance à un groupe ethnique.